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L’HYPNOSE... douce et puissante à la fois



L’hypnose est un état différent de conscience et de perception.
C’est un état de conscience modifié, spontanée et bienveillant.

Elle permet d’entrer dans un état de relaxation dans lequel l’esprit est plus absorbé, concentré et réceptif aux suggestions de l’hypnothérapeute.


L’hypnose facilite l’expérience de suggestions, laisse libre la personne à réaliser ces suggestions et de sortir à tout moment de sa séance d’hypnose.

Le patient demeure conscient de son expérience et est parfaitement capable de se souvenir du contenu de sa séance.

Le principe de base est d’établir une communication avec l’inconscient du patient et d’introduire des changements dans le fonctionnement même de celui-ci. Cela permet de traiter les problèmes directement là où ils se situent et de s’adapter aux besoins profonds du patient.

L’hypnose est un moyen de donner au patient plus de contrôle sur lui-même, en lui fournissant des informations et ou une réflexion qu’il n’a pas dans un état de conscience ordinaire. Il s’agit d’un véritable processus d’apprentissage et de rééducation.

Un Court extrait d'une séance d'Hypnose

Quelques applications les plus courantes de l’hypnose clinique* :

  • Troubles alimentaires et problèmes de poids (boulimie, anorexie),
  • Dépendances tabac, alcool, jeux, sexe…
  • Peurs, phobies, stress, angoisses, paniques, manque de confiance en soi…
  • Traumatisme (viol, abus sexuel, …), dépression, deuil …
  • Troubles du Sommeil, Insomnies, douleurs, migraine…
  • Relaxation – Sérénité – Réduction du stress,
  • Introspection et compréhension de soi,
  • Problèmes émotifs (culpabilité, colère, doutes, etc.),
  • Séparation, divorce,
  • Troubles sexuels (dysfonction érectiles, éjaculation précoce, blocages, mycose, etc.),
  • Tics, Tocs, bégaiements, ...

  • L’hypnose permet aussi de développer ses capacités physiques * :

    • Augmenter sa rapidité, son agilité, sa réactivité,
    • Avoir plus de mémoire, plus de logique…
    • Augmenter ses capacités dans tous les domaines (chant, musique, sport…),
    • Être plus sûr de soi, plus confiant, plus à l’aise en public,
    • Accroître sa créativité,
    • Réussir un examen (meilleur gestion du stress, développement des capacités, optimisation de la recherche interne des résultats),

    • * Liste non exhaustive car l’hypnose permet de résoudre une multitude de problèmes.



      Plus spécifiquement, l’hypnose éricksonienne, son histoire, ses fonctions :

      L’hypnose éricksonienne est une nouvelle conception de l’hypnose et de son utilisation à des fins thérapeutiques due à Milton H. Erickson (1901-1980), psychiatre américain qui a consacré l’essentiel de sa carrière à l’étude scientifique de l’hypnose et à son utilisation en psychothérapie. Milton Erickson a obtenu des résultats thérapeutiques incroyables avec des patients considérés comme impossible à traiter par les autres psychiatres américains de l’époque.

      Loin de l’hypnose de spectacle, l’hypnose éricksonienne fait partie des outils thérapeutiques les plus présents dans le monde, elle permet un travail en profondeur, respectueux de la personne, qui génère un mieux-être physiologique et psychologique, de façon durable. Car dialoguer avec l’inconscient permet de toucher les « maux » et de les transformer, sans obliger le patient à revivre consciemment un traumatisme ou un souvenir douloureux.

      Dans l’hypnose éricksonienne, la thérapie résulte d’une re-synthèse intérieure du comportement du patient effectué par le patient lui-même. Le principe de base est d’établir une communication avec l’inconscient du patient, et ensuite à introduire des changements dans le fonctionnement même de l’inconscient. Il s’agit d’un processus interactif où le thérapeute réagit en fonction des réponses données par l’inconscient du patient. Cela permet de traiter les problèmes directement là où ils se situent et de s’adapter aux besoins profonds du patient. On comprend ainsi aisément que le but de l’hypnose n’est pas de contrôler le patient. L’hypnose est un moyen de lui donner plus de contrôle sur lui-même, en lui fournissant un retour d’information qu’il n’a pas dans un état de conscience ordinaire.

      Ce qui est essentiel pour une guérison véritable est une ré-association et une réorganisation des idées, des compréhensions et des souvenirs. En d’autres termes, l’hypnothérapie est, pour le patient, un processus d’apprentissage, une procédure de rééducation. Des résultats valables en hypnothérapie ne proviennent que des actions du patient. Le thérapeute ne fait que guider et encourager le patient à l’action. On comprend alors facilement qu’un des concepts les plus importants de la thérapie éricksonienne est l’utilisation de ce qu’apporte le patient. Pour Erickson, il est nécessaire de développer une situation thérapeutique qui permette au patient d’utiliser sa propre réflexion, ses propres conceptions, ses propres émotions de la manière qui corresponde le mieux à ses projets de vie.

      La thérapie éricksonienne est humaniste, elle accepte entièrement le patient sans le juger.

      « La tâche du thérapeute est de soigner, elle n’est ni de blâmer ni de juger, mais simplement de rendre des services qui peuvent permettre aux patients de mieux vivre leur vie, avec plus de satisfactions. La forme de thérapie qui se justifie doit être celle que l’on considère cliniquement comme à même de satisfaire les besoins du patient et d’offrir les meilleurs résultats possible, sans tenir compte des artifices sociaux ni des questions de convenances. On ne doit s’appuyer que sur un seul principe : le bien-être du patient ».

      Milton H. Erickson


      Quant au père fondateur :

      Ce qui est remarquable dans la vie de Milton H. Erickson, c’est véritablement une juste utilisation de la souffrance. Bien sur il ne la cherchait pas, mais il savait en tirer l’expérience humaine qui lui permettait d’être plus proche de ses patients. Milton H. Erickson est né en 1901 et mort à l’âge de 78 ans. Médecin psychiatre, il est important de rappeler qu’il est un autodidacte de la psychothérapie.
      Ce ne sont certes pas les études de médecine ni la spécialité de psychiatrie qui enseignent le sens de la relation et du rapport avec le soigné, et cela, Milton H. Erickson l’a acquis seul sur le terrain par un sens profond de l’accueil et de l’observation.

      Sa connaissance de la souffrance humaine et des difficultés émotionnelles ou relationnelles dans lesquelles peuvent être enfermés les patients ne lui étaient pas étrangères. A 17 ans puis à 51 ans, il a connu des atteintes poliomyélitiques qui lui ont imposé de longues immobilisations puis des rééducations. Milton apprend à utiliser toutes les ressources disponibles de sa personnalité pour changer et guérir. Les visualisations et les exercices qu’il a spontanément conçus pour sortir des difficultés en font un des pères fondateurs de la Visualisation-Symbolisation qui, plus tard, a largement puisé dans la somme considérable de modèles qu’il a su observer. Pour sa rééducation motrice, il choisit d’observer minutieusement les premiers mouvements de sa petite sœur qui apprenait à marcher, pour retrouver et modéliser une forme de marche où il restait un léger boitement. Il était aussi dyslexique, daltonien et sourd à certains sons. Bien que ces troubles rendent l’apprentissage difficile, il est résolument tourné vers la vie et la solution des problèmes que l’on y rencontre. Il a su s’appuyer sur ces failles pour les transformer et les intégrer au service de son art. Cette co-naissance, au sens de « naître avec » le patient, est le fil conducteur de la carrière de Milton H. Erickson.

      Milton H. Erickson a mis en évidence l’art et la qualité de la relation thérapeutique. Selon lui tout fait sens. Le thérapeute est un « médecin » de la personnalité. Il n’est pas question d’administrer un « traitement » comme on donne systématiquement un médicament pour un symptôme classifié, mais il rentre dans une relation de « soin » qui s’adresse à une personne pour qui elle « est », non plus pour la maladie représentant la somatisation de sa souffrance. La maladie joue un rôle relationnel, il appartient au thérapeute de changer son propre mode d’action pour obtenir le changement que souhaite son patient. Il ouvre la porte à l’empathie et développe la compassion. Sa stratégie thérapeutique est fondée sur le respect du patient.

      Milton H. Erickson a compris que l’inconscient n’était pas un placard où s’entassaient tous les événements que nous voulions refouler, mais une instance d’équilibre constituée de tout ce qui n’était pas « l’ici et maintenant ».


      Et pour ceux et celles qui aiment les illustrations, Milton H. Erickson nous en offre une :

      « Je rentrais de l’université un jour et un cheval avec une bride doubla tout un groupe d’entre nous et entra dans la cour d’un fermier…cherchant de l’eau à boire. Le cheval transpirait lourdement. Et le fermier ne le reconnaissait pas, alors nous l’avons cerné. J’ai sauté sur le dos du cheval…puisqu’il avait une bride, j’ai saisi les rênes et dit « allez, hue! »…Je me suis dirigé vers la route. Je savais que le cheval tournerait dans la bonne direction…je ne savais pas quelle était la bonne direction. Et le cheval trottait et galopait. Parfois il oubliait qu’il était sur la route et entrait dans un champ. Alors je tirais un peu sur les rênes et attirais son attention sur le fait qu’il était censé être sur la route. Et finalement, à environ six kilomètres d’où je logeais, il est entré dans une ferme et le fermier a dit: « Alors c’est comme ça que cette créature est revenue. Où l’avez-vous trouvé? ». J’ai dit: « A environ six kilomètres d’ici ». « Comment saviez-vous qu’il devait revenir ici? », me demanda le fermier. J’ai répondu: « Je ne savais pas…le cheval savait. Tout ce que j’ai fait est de lui faire garder son attention sur la route ». Je pense que c’est comme cela qu’on fait de la psychothérapie ».

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